Réunion d’experts pluriannuelle sur le renforcement d’un environnement économique favorable à tous les niveaux à l’appui d’un développement équitable et durable et sur la promotion de l’intégration et de la coopération économiques, Troisième session

L’alinéa v) du paragraphe 76 du Maafikiano de Nairobi dispose que la CNUCED devrait « évaluer, en coopération avec d’autres organisations internationales compétentes, telle l’Organisation internationale du Travail, les effets des politiques d’emploi et de main-d’oeuvre sur la croissance économique, notamment la relation entre les politiques macroéconomiques et les politiques du travail ».

Au cours de la session, les participants examineront plus particulièrement les liens entre l’emploi et, respectivement, les politiques macroéconomiques et le contexte international, afin de mettre en évidence les principaux éléments d’un cadre directeur cohérent. Dans le contexte des politiques macroéconomiques, les principaux points analysés seront les rôles que jouent la répartition des revenus - et donc des salaires, de l’emploi et de la protection sociale - et les politiques budgétaires dans une croissance saine de la demande globale et des investissements.

Les participants examineront également les politiques macroéconomiques et les politiques du travail sous l’angle des questions liées au genre. Pour ce qui est du contexte international, le principal enjeu sera de déterminer comment faire en sorte que le système monétaire mondial ne dépende pas exclusivement des marchés financiers mondiaux.

Les participants feront une large place aux deux tendances qui posent des limites structurelles à la réalisation des objectifs de développement durable : d’une part, la réduction à l’échelle mondiale de la part des revenus du travail et l’érosion de la demande intérieure imputable aux politiques budgétaires, qui tendent à rendre les pays dépendants de la croissance des exportations nettes et, d’autre part, la dangereuse dépendance à l’égard des marchés financiers mondiaux, qui restreint la marge d’action nationale. En conséquence, les participants chercheront à déterminer quels sont le niveaux de réforme et les mesures nécessaires à la réalisation des objectifs de développement durable.

Les experts sont invités à rédiger des articles sur les questions à l’ordre du jour. Ces contributions seront distribuées pendant la session sous la forme et dans la langue dans lesquelles elles auront été reçues.