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Les technologies sont un moteur essentiel du développement, d’après le document final d’une réunion de haut niveau tenue à l’assemblée générale


Communiqué de presse
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UNCTAD/PRESS/PR/2015/51
Les technologies sont un moteur essentiel du développement, d’après le document final d’une réunion de haut niveau tenue à l’assemblée générale

Geneva, Suisse, 17 décembre 2015

​La CNUCED, qui préside actuellement le Groupe des Nations Unies sur la société de l’information (UNGIS), a salué l’adoption du document final de la réunion de haut niveau que l’Assemblée générale a consacrée, les 15 et 16 décembre à New York, à l’examen d’ensemble de la mise en œuvre des textes issus du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) dans l’optique du nouveau Programme de développement durable à l’horizon 2030.

« Pour recentrer la société de l’information sur le développement, il nous faudra résoudre les problèmes de contenu, de capacités et de connectivité, et faire en sorte que les technologies de l’information et de la communication (TIC) soient pleinement mises au service des objectifs de développement durable (ODD) », a estimé Torbjörn Fredriksson, Chef de la Section de l’analyse des TIC, dans une déclaration prononcée au nom du Secrétaire général de la CNUCED. « C’est à juste titre que ces objectifs figurent au premier plan du document final de la réunion de haut niveau. La CNUCED compte collaborer avec le Groupe des Nations Unies sur la société de l’information et d’autres partenaires pour contribuer à la mise en œuvre des ODD et des textes issus du SMSI. »

M. Fredriksson a ajouté: « La décennie écoulée a démontré l’utilité du dialogue et de la coopération entre les gouvernements, les organisations internationales, le secteur privé, les milieux techniques et la société civile. Différentes parties prenantes ont fait preuve d’une aptitude extrêmement encourageante à coopérer à la réalisation d’un objectif commun : une société de l’information ouverte à tous, centrée sur la population et axée sur le développement. La CNUCED est elle aussi déterminée à faire fond sur ce succès. ».

La réunion d’examen du SMSI+10 a donné aux gouvernements, à la société civile, au secteur privé, aux milieux universitaires et techniques et aux organes intergouvernementaux la possibilité de réfléchir ensemble aux moyens de combler les fractures numériques, aux mécanismes financiers, aux droits de l’homme dans la société de l’information, au renforcement de la fiabilité et de la sécurité des technologies numériques, à la gouvernance d’Internet et à la suite qui serait donnée au SMIS, entre autres questions.

Les chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies ont réaffirmé leur attachement au rôle du progrès technologique dans le développement dans une déclaration commune faite à la réunion.

« Nous nous emploierons à faire progresser la liberté d’expression, la diversité culturelle et les droits de l’homme sur Internet grâce à des initiatives nationales, régionales et mondiales. Nous renforcerons la cohérence de l’action menée à l’échelle du système des Nations Unies et le rôle du Groupe des Nations Unies sur la société de l’information », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.

Les débats de la réunion se sont appuyés sur les travaux de la Commission de la science et de la technique au service du développement, dont la CNUCED assure le secrétariat, notamment le rapport d’ensemble intitulé « Implementing WSIS outcomes: A ten-year review » (Mise en œuvre des textes issus du SMSI : examen décennal), qui avait été examiné à la dix-huitième session de la Commission (Genève, mai 2015).

L’Assemblée générale a demandé à la Commission de la science et de la technique au service du développement de tenir compte du suivi et de l’examen du Programme de développement durable à l’horizon 2030 dans ses futures activités concernant le SMSI. Elle a également invité le forum politique de haut niveau, principal lieu de dialogue sur le développement durable au sein de l’ONU, à examiner les rapports annuels de la Commission.

Une série de manifestations parallèles concernait l’utilisation des TIC dans différents domaines tels que l’élaboration des politiques, la réduction des écarts entre les sexes, le renforcement de la présence de l’Afrique dans le monde numérique et la diffusion de bonnes pratiques.

Une manifestation parallèle organisée par le Partenariat sur la mesure de la contribution des TIC au développement, dont la CNUCED est membre fondateur, a fait ressortir combien il importait d’évaluer les progrès accomplis s’agissant des objectifs fixés au SMSI et des politiques ayant trait aux TIC. Le Partenariat a constitué un ensemble d’indicateurs relatifs aux TIC qui pourraient aider à suivre la réalisation des ODD.

Le SMSI
Le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) – qui s’est tenu en deux phases (à Genève en 2003 puis à Tunis en 2005) – a été pour la communauté internationale la première occasion d’évaluer la contribution que les TIC sont susceptibles d’apporter à la réalisation d’objectifs de développement arrêtés au niveau international et de réfléchir aux nouveaux enjeux en la matière. L’objectif fondamental du Sommet était de bâtir une « société de l’information ouverte à tous, centrée sur la population et axée sur le développement » qui permettrait d’améliorer les perspectives et la qualité de vie des populations à travers le monde et de faciliter le développement durable.

Partenariat sur la mesure de la contribution des TIC au développement
Le Partenariat sur la mesure de la contribution des TIC au développement regroupe l’Union internationale des télécommunications, l’Organisation de coopération et de développement économiques, l’Institut de statistique de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, le Département des affaires économiques et sociales de l’ONU, la Banque mondiale, l’Institut des hautes études sur la viabilité,  la Commission économique pour l’Afrique, la  Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes, la Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique, la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale, Eurostat, le Secrétariat de la Convention de Bâle du Programme des Nations Unies pour l’environnement,  l’Organisation internationale du Travail et la CNUCED.