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WIR - Asie en développement : l’investissement étranger direct au même niveau en 2017


Communiqué de presse
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UNCTAD/PRESS/PR/2018/022
WIR - Asie en développement : l’investissement étranger direct au même niveau en 2017

Geneva, Suisse, 6 juin 2018

• La région a retrouvé sa position de premier bénéficiaire mondial d’IED en 2017
• Les investissements extérieurs chinois en baisse pour la première fois en quinze ans

En 2017, les flux d’investissement étranger direct (IED) vers les pays en développement d’Asie sont restés à leurs niveaux de 2016 (476 milliards de dollars), indique la CNUCED dans le Rapport sur l’investissement dans le monde 2018.

La hausse des investissements dans la haute technologie chinoise et les augmentations dans la plupart des pays membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) ont suffi à compenser les baisses enregistrées par d’autres grands pays bénéficiaires de la région, dont Hong Kong (Chine), Singapour, l’Inde et l’Arabie saoudite, dans cet ordre.

La région a retrouvé sa position de premier bénéficiaire d’IED, sa part dans les entrées mondiales étant passée de 25 % en 2016 à 33 % en 2017.

L’IED à destination de l’Asie de l’Est est resté stable à 265 milliards de dollars, avec une baisse des entrées à Hong Kong (Chine) et un niveau d’entrées record en Chine (fig. 1). En Asie du Sud-Est, l’IED vers les pays de l’ASEAN a augmenté de 11 %, à 134 milliards de dollars, sous l’effet d’une augmentation des flux vers la plupart des pays membres et d’un fort rebond en Indonésie. Pendant ce temps, les entrées en Asie du Sud se sont contractées de 4 %, à 52 milliards de dollars, avec une baisse des IED en Inde. L’IED en Asie occidentale a continué de reculer (26 milliards de dollars), les entrées dans la région se contractant de façon quasi continuelle depuis 2008.

Les flux d’IED en provenance de l’Asie en développement ont diminué de 9 % pour s’établir à 350 milliards de dollars en 2017, l’Asie de l’Est enregistrant une baisse significative à 250 milliards de dollars, en raison d’une inversion des flux en provenance de Chine pour la première fois depuis 2003 (fig. 2). Malgré ce fléchissement, la région est restée une source majeure d’IED dans le monde entier, représentant encore près d’un quart des sorties mondiales.

En 2018, les entrées d’IED dans la région devraient conserver un niveau similaire. Les flux vers la Chine pourraient continuer de progresser, grâce aux plans visant à faciliter et à attirer les investissements étrangers qui ont été annoncés récemment. Parmi les autres sources potentielles de croissance, on peut citer l’augmentation des IED intrarégionaux, notamment vers les pays à revenu relativement faible de la région, en particulier le Cambodge, la République démocratique populaire lao, le Myanmar et le Viet Nam. En Asie occidentale, l’évolution des cours du pétrole, les efforts déployés par les pays riches en pétrole pour promouvoir la diversification économique et les incertitudes géopolitiques seront déterminants pour les flux d’IED.


Figure 1. Asie en développement : Entrées d’IED, par sous-région, 2016 et 2017
(En milliards de dollars)
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Source : CNUCED, World Investment Report 2018.

Figure 2. Asie en développement : Sorties d’IED, par sous-région, 2016 et 2017
(En milliards de dollars)
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Source : CNUCED, World Investment Report 2018.