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Prolongation de l'Initiative céréalière de la mer Noire

19 mars 2023

Les Nations Unies saluent la décision de prolonger l'Initiative, qui a permis le transport de 25 millions de tonnes de céréales et de denrées alimentaires, contribuant ainsi à faire baisser les prix des produits alimentaires et à stabiliser les marchés mondiaux.

The first commercial vessel carrying grain under the Black Sea Grain Initiative set sail in August 2022.
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© UNOCHA/Levent Kulu | Le premier navire commercial qui transporte des céréales dans le cadre de l'Initiative.

L'Initiative céréalière de la mer Noire, un accord signé à Istanbul le 22 juillet 2022 pour permettre la reprise des exportations de denrées alimentaires vitales et d'engrais depuis certains ports maritimes ukrainiens, a été prolongée.

Une note adressée le 18 mars aux correspondants par le Bureau du porte-parole du Secrétaire général de l'ONU a annoncé cette prolongation.

Selon la note, l'Initiative permet de faciliter la sécurité de la navigation pour les exportations de céréales et de denrées alimentaires associées, ainsi que d'engrais, y compris l'ammoniac, à partir de ports maritimes ukrainiens désignés.

Toujours selon cette note, au cours des deux premiers termes de l'Initiative, quelque 25 millions de tonnes de céréales et de denrées alimentaires ont été acheminées vers 45 pays, ce qui a contribué à faire baisser les prix mondiaux des denrées alimentaires et à stabiliser les marchés.

L'Initiative céréalière de la mer Noire et le protocole d'accord sur la promotion des produits alimentaires et des engrais russes sur les marchés mondiaux sont essentiels pour la sécurité alimentaire mondiale, en particulier pour les pays les plus vulnérables.

Les pays en développement en sont les principaux bénéficiaires

Le rapport de la CNUCED intitulé "Un espoir commercial : l'impact de l'Initiative céréalière de la mer Noire", publié le 9 mars, indique que ce sont les pays en développement qui ont le plus bénéficié de l'Initiative.

Mais ces progrès restent fragiles et les pressions sur les prix demeurent. Si les prix des denrées alimentaires ont baissé par rapport au niveau record atteint au début de la guerre, ils restent élevés par rapport aux niveaux d'avant la crise.

De plus, selon le rapport, les dépréciations monétaires empêchent de nombreux pays en développement de bénéficier de ces baisses de prix. Dans les cas les plus graves, les prix ont même augmenté.  Comme souvent, ce sont les plus vulnérables qui en font les frais, en particulier les femmes.

Le rapport réaffirme le ferme engagement de l'ONU envers les deux accords et envers la suppression de tous les obstacles qui entravent l'accès aux marchés mondiaux des denrées alimentaires et des engrais de la Fédération de Russie et de l'Ukraine.